Le débat commence avec la dépendance européenne au gaz russe. En effet, malgré les sanctions, l'Éurope achète du gaz à la Russie ou à ses intermédiaires.

Il aura fallu pour que le candidat socialiste fasse appel à Jean-Marie LE PEN.

La candidate insoumise indique qu'elle n'a pas le « droit international à géométrie variable. La candidate macroniste répond par la diplomatie.

La candidate de Reconquête met en lumière le paradoxe entre une Europe fédérale qui veut en finir avec la nation et la nécessité d'une défense française pour espérer peser dans le concert des nations.

Le candidat LR souligne que l'Europe souhaitée par les Français est totalement oubliée. Le candidat RN souligne l'appartenance de LR au PPE et à la majorité d'Ursula VAN DER LEYEN.

La candidate Reconquête souligne également que la souveraineté française s'exprime aussi par les commandes que l'État fait en matière de défense auprès des entreprises nationales. Le Made in France, souligné par la candidate insoumise, n'empêche pas la coopération entre les États.

La candidate macroniste assume le Pacte Vert. Elle souligne la nécessité d'un accompagnement social. Le candidat RN souligne le renoncement des écologistes au niveau du nucléaire.

En 2035, c'est la fin de la voiture thermique. Les importations de voitures chinoises seront favorisées selon la candidate Reconquête qui accuse les Verts d'avoir saboté notre industrie nucléaire gage de souveraineté énergétique.

Pragmatique, le candidat socialiste souligne que nous avons besoin du nucléaire et que passer totalement aux énergies renouvelables est aujourd'hui est inenvisageable.

Il accuse les conservateurs de vouloir détricoter le Green Deal et se demande qui va payer la note. Cela donne lieu à un échange entre le candidat socialiste et la candidate macroniste. Cette dernière veut faire payer les géants du numérique, les industriels et les ultras-riches qui restent en Europe en oubliant toutefois que ceux-ci pouvaient s'exiler.

La candidate insoumise est contre le fait de faire payer les plus pauvres.

Le candidat LR souligne que nous avons déjà les prélèvements obligatoires les plus élevés au monde.

Il souligne les promesses faites par le gouvernement aux agriculteurs. Il défend le nucléaire, dénonce la présence de Pascal CANFIN sur la liste macroniste et se revendique d'une « vraie » écologie.

La candidate macroniste indique que nous avons l'agriculture la plus qualitative du monde. La candidate Reconquête souligne la suttransposition des normes européennes ainsi que les importations en provenance de Nouvelle-Zélande ou du Canada.

Le candidat socialiste souligne l'injustice des aides agricoles qui ne vont qu'aux plus grosses exploitations.

Le candidat LR affirme que la candidate écologistes représente « les vrais climato-sceptiques ».

La candidate Reconquête dénonce le faux humanisme de la gauche en matière migratoire et s'inspire du modèle australien qui fait de la publicité dans les pays d'émigration pour dire aux gens de ne pas venir en Australie.

Le candidat RN ajoute que la France n'est pas un « guichet social ».

Le candidat socialiste qui se veut au-dessus de la mêlée dénonce l'hypocrisie en matière migratoire. Il est même d'accord avec le candidat LR sur la question de l'immigration légale et sur la nécessité de quotas ou frontières afin de poser un cadre clair.

La candidate écologiste rame un peu sur le sujet migratoire. Elle rappelle les confinements climatiques en Asie. Elle est reprise par la candidate Reconquête qui demande s'il faut accueillir tous les réfugiés en France. La candidate écologiste vante une politique migratoire européenne et une politique de co-développement.

La candidate LFI accuse le candidat RN de faire le tri parmi les migrants puisque les Ukrainiens ne dérangent absolument pas celui qui est en tête des sondage. Le candidat renvoit la candidate à son clientélisme électoral sur le dos des immigrés.

Sur nos relations avec la Chine, le candidat socialiste souligne que le temps de la faiblesse et de la naïveté est révolu. Il faudrait mettre en place un protectionnisme écologique et tenir un discours de fermeté vis-à-vis du pays qui détruit nos industries.

La candidate macroniste est sur la même ligne.

Le candidat LR souligne la folie environnementale et propose de libérer les énergies créatrices dans notre pays.

La candidate écologiste propose de produire ce dont nous avons besoin et de faire une préférence européenne.

L'idée d'une TVA verte est un peu plus floue. Qui va payer la note ?

Elle propose aussi un service public du médicament pour reprendre la main sur la santé.

La candidate LFI accuse la concurrence déloyale et demande la fin du libre-échange. Elle se vante d'avoir été la seule à voter contre toute nouvelle mesure de libre-échange.

La candidate Reconquête souligne que notre économie est mal armée pour faire face à cette concurrence. Elle souligne l'enfer des normes et des contraintes qui empêchent nos entreprises de se développer. Elle dénonce aussi une concurrence déloyale et demande des droits de douanes ainsi qu'une préférence communautaire pour créer les conditions de l'émergence de nouveaux champions européens comme Airbus.

Le candidat RN souligne que ceux qui ont dérégulé l'Europe disent aujourd'hui qu'il faut faire machine arrière. Il propose une fiscalité de croissance pour soutenir nos industries et retrouver un prix français de l'électricité.

Le temps de la conclusion arrive.

La candidate Reconquete indique que l'Europe vit avec une menace existentielle tout en dénonçant l'État fédéral et le fanatisme vert.

Le candidat socialiste souligne la brutalisation du débat public.

Le candidat RN veut lutter contre le délitement de la France.

La candidate écologiste veut une économie qui répare ainsi qu'un état-providence européen.

La candidate LFI dénonce l'ingérence de l'argent et des lobbies dans la démocratie.

La candidate macroniste souligne la vulnérabilité de notre démocratie ainsi que la nécessité de protéger notre modèle démocratique dans un monde en proie à des bouleversements.

Le candidat LR souligne un double décrochage français & européen. Il indique qu'il est temps de changer de cap après de sabordage en changeant la majorité à Bruxelles. Il dénonce les normes, taxes et contrôles ainsi que le RN n'a rien changé malgré ses victoires de 2014 & 2020.

Enfin, la candidate Reconquête reprend la parole pour indiquer que le grand défi migratoire dans une Europe qui ne fait plus d'enfants avait aussi des conséquences concrètes sur notre façon de vivre et sur la police des mœurs qui avance à bas bruit dans notre société.

MA CONCLUSION : malgré les désaccords, il y a unanimité pour dire que l'Europe doit être moins naïve en matière économique comme en matière migratoire. La transition écologique est un enjeu mais la façon de procéder diverge. Est-ce que l'Europe peut continuer à avancer en restant sourde aux préoccupations populaires ? Réponse le 9 juin.

REPLAY : https://www.rtl.fr/actu/politique/en-direct-grand-jury-europeennes-2024-le-grand-debat-suivez-cette-emission-exceptionnelle-sur-rtl-7900381315

Réapprendre à faire société quand les piliers de celle-ci sont atteints n'est pas une chose facile.

Nous regardons ailleurs pour nous évader de notre enfer occidental.

Nous prévoyons l'apocalypse et pensons à notre fin parce que nous n'avons plus le désir de nous battre contre les épreuves.

Notre société fonctionne avec l'indignation.

Une indignation teintée d'arrogance.

Nous regardons les autres avec mépris sans même savoir ce qu'ils vivent.

Et si le problème venait de la France ?

Et si le problème venait de notre impossibilité à voir les choses en face ?

Nous trouvons toujours un bouc émissaire pour ne pas admirer notre impuissance.

Cette impuissance qui masque l'absence de solutions.

Cette impuissance qui masque l'absence de perspectives.

Nous déplorons l'absence de sens commun mais je ne suis pas sûr que nous voulions vraiment faire cause commune.

Nous regardons notre petit intérêt sans penser que nos choix peuvent avoir des conséquences à l'autre bout de la planète.

L'autre bout de la planète, il faut en parler. Nous avons cru que notre prospérité serait éternelle en jetant les emplois d'hier pour épouser la technologie.

Celle-ci n'est qu'un artifice.

L'artifice qui cache nos défaillances.

À un peu près un mois du scrutin, je vois deux France qui se font face.

Il y a ceux qui sont à l'aise dans la mondialisation. Cette mondialisation qui a façonné l'individu substituable, celui qui n'a pas de patrie.

Il y a ceux qui sont ancrés dans des territoires et voit le monde d'une façon méprisée par le parisianisme.

Les deux France se font face et ne se comprennent plus.

Pourtant, la France est encore attachée à ses traditions locales, à ses clochers, à ses identités territoriales.

Croire que l'on peut effacer ces petits bouts de France est une erreur.

Pendant trop longtemps, les politiques n'ont pas écouté les peuples.

Ils ont fait ce qu'ils ont voulu pour imposer un projet préjudiciable à la démocratie du village.

Les Français aiment encore leurs territoires. Ils aiment encore ce petit je-ne-sais-quoi qui rend notre pays singulier aux yeux des touristes étrangers.

Le 9 juin prochain, vous voterez pour votre avenir, votre conception de la nation, votre conception des territoires.

L'abstention n'est pas un choix. Cela revient à déposer les armes.

Reprenez votre destin en main. Et, comme le dit justement CHATEAUBRIAND, « quand la liberté a disparue, il reste un pays mais il n'y a plus de patrie »..

La France est-t-elle en train de devenir un narco-état ?

La drogue est présente depuis des décennies dans nos villes et nos campagnes.

L'État semble avoir capitulé devant l'ampleur du phénomène.

La drogue arrive des ports français ou des ports européens.

C'est comme un circuit de distribution du fournisseur au consommateur final

Certaines personnes utilisent des médicaments pour se droguer.

Est-ce que la lutte contre le protoxyde d'azote est efficace sur les jeunes ?

Sommes-nous arrivés à un point de non retour ?

Les politiques ont fait du clientélisme pendant des années en fermant les yeux avec l'espoir d'avoir un retour électoral.

La drogue et le commerce souterrain constituent une pression sur nos élus.

L'État aurait délégué la souveraineté de certains territoires à des dealers.

Des populations se retrouvent alors face à face.

Il ne suffit pas de médiatiser certains quartiers de nos villes pour jeter le voile sur des territoires gangrénés depuis des décennies.

La maire de Strasbourg propose de légaliser le cannabis car l'Allemagne serait plus tolérante en matière de drogues.

Est-ce que la grande Europe est morte ? Sommes nous condamnés à subir un déclassement économique ?

Le 9 juin prochain, dans tous les pays européens, il faudra prendre votre bulletin de vote en espérant que cela serve encore à quelque chose.

Mais, j'avoue que je n'en suis même plus sûr.

La conclusion est déjà connue. Les médias français pleureront la montée de certains partis sans chercher à comprendre les causes.

Pourtant, nous avons tué notre secteur primaire et notre secteur secondaire en croyant que les services et la technologie seraient suffisantes pour assurer notre prospérité et notre bonheur.

Or, de plus en plus, les gens ont la gueule de bois.

Comme nos nations ne peuvent assurer un avenir qui chante, les gens reprennent un verre d'alcool ou un peu de chichon pour oublier ou tout simplement se foutre en l'air.

Malgré tout, je garde espoir car le soleil se lève après la nuit.

Nous verrons si nos sociétés sont définitivement endormies ou si elles se lèvent pour écrire une nouvelle histoire.

Le monde n'est pas une cour de récréation pour leaders en mal de popularité. Il est temps de se réveiller même s'il est, à mon avis, déjà trop tard.

Sous le quinquennat HOLLANDE, les droits de succession sont passés de 150000€ à 100000€. Le candidat PCF, Fabien ROUSSEL, avait même dit que 100000€ n'était pas suffisant lorsque l'on habitait dans une grande ville.

Cécile DUFLOT a fait passer la loi SRU, votée par le communiste GAYSSOT en 2000, de 20 à 25%. Or, les communes n'ont pas forcément le foncier disponible. La pression financière mise sur les villes "en carence" augmente avec les années.

L'encadrement des loyers découragent la mise en location des biens.

Les écologistes vous font croire que c'est merveilleux d'être pauvre mais ceux-ci sont souvent des bobos gauchistes qui ne manquent pas d'argent. On nous dit que c'est l'apocalypse climatique (sécheresse) alors que des gens ont les pieds dans l'eau  depuis des mois dans le Nord. La vérité est que personne ne sait comment les choses vont tourner.

L'Affaire Delon met en lumière les différences fiscales entre la France et la Suisse. 45% chez nous. 0% de l'autre côté.

L'appauvrissement des Français est organisé depuis plusieurs années. En résumé, comme le dit Juliette ARMANET, "c'est la fin".

Je vous invite à lire cet article pour aborder la réflexion sur les impôts que nous payons en France : https://www.contrepoints.org/2024/01/06/417949-il-faut-supprimer-les-droits-de-succession 

L'année 2023 se termine. Côté positif, nous pouvons retenir l'ambiance de la Coupe du Monde de Rugby avec une belle cérémonie d'ouverture. Crepol ou l'affaire Nahel viennent doucher les joies de ceux qui pensent que la France est encore unie. Celle-ci est éclatée en communautés. Depuis le COVID, le repli a gagné du terrain et personne ne semble s'inquiéter de l'effritement de la cohésion nationale. Emmanuel MACRON n'est assurément pas un homme de droite mais ce n'est ni un démocrate ni un social-démocrate. En effet, pour lui,« il n'y a pas de culture française ». Cela en dit long sur son pseudo « progressisme ». Ce Président est à l'image des Français. Ils se fichent de tout puisqu' un parachute doré l'attend sans doute à l'issue de son deuxième mandat. Le numérique continuera de bouleverser notre quotidien et nos emplois. Les enjeux de santé et de dépendance sont malheureusement négligés dans une société qui vieillit. Les grandes puissances se réveilleront peut-être sur le changement climatique. Notre société manque d'humanité et ce n'est pas la fausse écologie urbaine qui viendra recréer des liens avec un peuple victime de réelles injustices. Pour vous faire oublier tout cela, l'affaire DEPARDIEU est proposée jusqu'à saturation. Je n'attends rien des vœux du Président. Vivement 2027 ( en espérant que nous soyons encore en démocratie) ! Je vous souhaite, malgré tout, une bonne année ainsi que des vœux de santé et de résistance pour cette nouvelle année afin que nous retrouvions enfin la France que nous aimons.

P.S : Les écolos sont mal placés pour dénoncer "la culture du viol" puisque les Verts sont connus pour le sexe, le chichon et le libertinage. J'ai aussi du mal à voir les différences entre une liste macroniste qui se voudrait héritière de Jacques DELORS et la liste de Raphael Glucksmann. À voir.