• Nous ne parlons pas de la même voix.

    Nous n'avons pas le même agenda.

    Certains acteurs visent déjà la prochaine présidentielle en mettant le feu à la scène politique.

    Les électeurs se fichent des figurants. Ils veulent simplement un pantin qui réalisera leurs rêves inavoués.

    La gauche ne sait plus à quel saint se vouer.

    La droite ne sait plus quoi penser tant elle s'est soumise à la gauche.

    Il y a donc un espace libre pour les vrais amoureux de la France. Du moins, ceux qui veulent la sauver des périls qui la menacent.

    Les politiques ont peur. Ils veulent la paix intérieure mais cela ne va pas sans désordre.

    Le désordre extérieur met en lumière nos différences.

    Le désordre extérieur met en lumière les erreurs d'appréciation.

    Le Hamas n'est pas « un mouvement de résistance » comme le dit Danielle OBONO. Il ne faut pas le confondre avec les populations palestiniennes.

    L'ONU ne semble plus au goût du jour.

    Un nouvel ordre mondial se dessine sous nos yeux.Sans l'Europe.

    On demande aux peuples européens de renoncer à ce qu'ils sont pour avoir un discours unitaire.

    Chaque nation a son Histoire.

    Chaque peuple a ses volontés.

    À Paris, les prochains scrutins parcourent les esprits.

    Comme à Lyon, les ambitions s'aiguisent.

    On peut se demander s'il y a vraiment des gens qui ont une carrure.

    Dans tous les cas, l'axe central sera très fréquenté lors des prochaines élections parce que la gauche s'entretue.

    Elle s'entretue dans l'indifférence générale mais les conséquences des guéguerres internes d'hier rejaillissent.

    La droite doit retrouver un logiciel. Elle doit retrouver le sens de la transmission et du peuple.

    Quant aux « extrêmes », on ne sait plus vraiment ce que ce terme désigne tant il est utilisé pour clore tout débat.

    Il y aura un retour des clivages mais peut-être pas sous la forme que nous avons connue hier.

    La déception a marqué durablement les esprits. Les électeurs devront être conquis par les idées, par les innovations pour retrouver le chemin des urnes. L'abstention est un signe d'une désaffiliation politique qui devrait inquiéter.

    La démocratie est en crise. L'Europe est en crise. Pourtant, il faut encore croire que demain sera mieux qu'aujourd'hui. Les enfants le méritent bien même si quelques corrections ne seraient pas de refus de temps en temps.

    L'autorité n'est pas l'aliénation de nos libertés mais un cadre qui permet de vivre en société.

    L'autorité permet de dessiner les contours d'une nouvelle France.

    Les guéguerres d'égos se reproduiront à défaut de remise en cause des logiciels partisans.

    Plus rien ne peut se lire clairement tant la volonté de révolution est forte.

    On peut couper des têtes mais ça ne remplit pas le frigo, ni le porte-monnaie.

    L'émotionnel dicte les polémiques quotidiennes. Nous ne savons plus ce qu'est une victime. Nous ne savons plus ce qu'est un bourreau.

    La France est devenu un pays de fragiles. Un pays où même la séduction est devenue une oppression.

    Il n'y a plus rien de scientifique ou de rationnel. Nous vivons un délire collectif. Le réveil sera brutal.

    Accrochez vos ceintures !


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :